Et de 30 !
Plus d’une trentaine de maires ont signé des arrêtés similaires à celui du maire de Langouët, attaqué par l’État. Face à l’irresponsabilité du Gouvernement la résistance s’organise pour protéger la population des ravages des produits phytosanitaires les plus dangereux.
La loi devrait permettre à ces maires de protéger les riverains contre les appétits mortifères de Bayer-Monsanto, c’est le sens de la proposition de loi que j’ai déposé devant l’Assemblée Nationale il y a plusieurs mois déjà. Elle vise à instaurer une zone tampon de 200 mètres où seront interdit les produits cancérigènes-mutagènes-reprotoxiques et les perturbateurs endocriniens. Je la tiens à disposition de notre ministre de la transition écologique si elle est en panne d’inspiration.
Alors qu’un nouvel arrêté visant à protéger les riverains est en cours d’écriture au Ministère de l’Agriculture, accentuons notre pression car nos vies valent plus que leurs profits ! ✊
Pour cela j’invite tous les maires insoumis.es de Gironde à prendre le même type d’arrêté, de St Yzan à Loupiac. Les citoyen.nes peuvent aussi interpeller directement leur maire dont le premier devoir est de protéger la santé de ses administrés afin qu’il prenne cette initiative. Vous trouverez ci-dessous tout les éléments vous permettant d’écrire à votre maire. A vos stylos ou claviers !
LettreType_Riverains
➡ La proposition de loi : http://www.assemblee-nationale.fr/…/propositio…/pion1069.asp
➡ Ma question écrite à Mme Borne :
” Monsieur Loïc Prud’homme attire l’attention de Mme la Ministre de la transition écologique sur le projet d’arrêté relatif à l’utilisation des produits phytosanitaires. Le 26 juin 2019, l’arrêté relatif à l’utilisation des produits phytosanitaires (arrêté 4 mai 2017) a été suspendu par le Conseil d’État au motif que celui-ci « ne prévoit pas de dispositions destinées à protéger les riverains des zones traitées ».
Un
nouvel arrêté est donc en cours de réécriture et doit
nécessairement être plus protecteur pour les riverains et bâtiments
publics situés à proximité des parcelles cultivées, c’est
d’ailleurs le sens des propos tenus le mardi 27 août par Mme la
Ministre sur l’antenne de France Inter.
Alors
que les études se multiplient prouvant le degré de contamination de
la population aux produits phytosanitaires les plus dangeureux, de
nombreux maires de communes sur tout le territoire multiplient les
arrêtés pour garantir une zone tampon autour des habitations et
lieux de vie. Ils emboîtent en cela le pas aux associations qui
depuis plusieurs années préconisent une zone de 200 mètres où
serait interdite la pulvérisation des produits
cancérigènes-mutagènes-reprotoxiques (règlement CE n°1272/2008)
et les perturbateurs endocriniens (règlement CE n°1107/2009).
C’est également l’objet d’une proposition de loi déposé par le
député Loïc Prud’homme en juin 2018 et à disposition sur le site
de l’Assemblée Nationale.
Face à cette demande sociétale sans précédent et aux preuves accumulées de la nocivité des produits phytosanitaires sur la santé humaine il lui demande quelles mesures sont prévues dans le futur arrêté pour garantir la sécurité et la santé de milliers de riverains exposés aux substances CMR (cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques) et PE (Perturbateurs endocriniens).”