J'étais présent vendredi 27 novembre à Cognac pour rencontrer les salarié.e.s en grève de VERALLIA
Les 80 salarié.e.s de l'usine qui fabrique des contenants en verre depuis 1963 dans le Cognacais ont commencé à recevoir cette semaine leurs lettres de licenciement. La direction qui a entamé à marche forcée une restructuration du site est responsable du désespoir qui a poussé un salarié a tenté de mettre fin à ses jours.
A t-on affaire à une entreprise en faillite? Pas du tout, 100 millions de dividendes ont été versés aux actionnaires cette année, le fond vautour APPOLO propriétaire de VERALLIA a tellement d'argent qu'il se sent obligé de les cacher dans les paradis fiscaux: 559 millions d'euros se seraient envolés via des pratiques d'évasions fiscale illégales.
Pourtant, la fabrique des contenants en verre répond à une vraie demande tournée vers la transition écologique, c'est aussi un enjeu de souveraineté économique, nombre de producteurs de vins sont dépendants de l'étranger pour la fabrication des bouteilles.Loïc Prud'homme sera vendredi midi sur place pour soutenir les salarié.e.s et porter leur demande : la suspension sans délai du plan de restructuration et des licenciements prévus!