
Les éducateurs spécialisés forment aujourd’hui un maillon essentiel de notre société. Leur travail, dont les tâches sont très variées, consiste à aider les personnes en situation de handicap, présentant des difficultés d’insertion ou plus largement aux personnes n’arrivant pas à être suffisamment autonome pour vivre sereinement. Le travail effectué par les éducateurs spécialisés est donc d’une importance capitale.
Or, en plus des difficultés inhérentes à leur travail, ces derniers doivent affronter l’indifférence, voire le mépris, de Nexem, (organisation professionnelle des employeurs associatifs du secteur sociale) leur principal employeur, mais aussi celui de l’exécutif. En effet, alors même qu’ils sont près de 65 000 à exercer leur métier en France, les éducateurs spécialisés sont pourtant les grands absents du Ségur de la Santé. Si l’on rajoute à cela la non-revalorisation salariale, plus que vitale aujourd’hui du fait de la crise sanitaire et des difficultés économiques, les conditions de travail des éducateurs spécialisés ne cessent de se dégrader.
J’ai donc demandé à travers une question écrite que le sort peu enviable réservé actuellement aux travailleurs sociaux, et tout particulièrement aux éducateurs spécialisés, soit examiné et surtout amélioré par le ministre des solidarités et de la santé : que ce dernier fasse enfin ce pourquoi il a été nommé !