La loi Agriculture Alimentation qui se voulait ambitieuse a été vidée de sa substance et ne règlera en rien les difficultés du monde agricole. Mon expérience professionnelle dans le milieu de la recherche en agronomie et mes échanges avec les paysans du Périgord et du Loiret travaillant en agriculture biologique m’ont permis de porter à l’Assemblée des amendements pour une agriculture raisonnée, respectueuse de l’environnement, des producteurs et des consommateurs. Depuis quelques semaines, je suis également le président d’une commission d’enquête parlementaire sur la nourriture industrielle et ses conséquences sur notre santé.
Au mois de novembre dernier j’animais une réunion publique sur le scandale sanitaire des pesticides pour les travailleurs et les riverains des vignes. Les associations mobilisées sur ce sujet n’ont donc pas hésité à m’alerter lorsqu’une étude a révélé il y a quelques semaines que des résidus de pesticides dangereux et pour certains interdits avaient été retrouvé dans une école et dans des chambres d’enfants de villages viticoles.
Alors que de plus en plus d’études médicales démontrent le lien entre l’exposition, même brève, aux pesticides et l’apparition de maladies grave notamment chez les plus jeunes, il est urgent de s’attaquer aux intérêts des firmes agroalimentaires pour protéger notre santé et celle de notre environnement !
Dans ce but, j’ai déposé une proposition de loi interdisant l’usage de pesticides cancerogènes, mutagènes, reprotoxiques et ayant des effets de perturbateurs endoctriniens dans une zone tampon de 200m autour des habitations et des lieux accueillant du public.
La couche de peinture verte ne trompe plus personne ! Alors que Macron claironnait pendant sa campagne vouloir rendre notre planète « great again », il ne cesse d’accumuler les décisions catastrophique pour l’environnement. Entre deux ventes de réacteurs nucléaires à l’étranger et les coupes dans le budget du ministère de la transition écologique, Macron organise le démantèlement de la SNCF et la fermeture des petites lignes au profit du tout-routier. Sa réforme comporte 86 fois le mot concurrence alors que les mots écologie et changement climatique n’apparaissent même pas.